De nos jours, on reçoit de plus en plus d’emails non sollicités et autres spam. Vos messages risquent à un moment ou à un autre d’être perçus de la sorte, et ce à tort ou à raison d’ailleurs. Il est donc important de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin que vos efforts marketing ne soient pas vains, et mieux encore que votre activité en ligne ne soit pas montrée du doigt comme étant négative et non sollicitée.
Voici quelques pistes à respecter afin de mettre toutes les chances de votre côté pour ne pas sombrer dans le côté obscur :
1. Double Opt-in
Assurez-vous que les personnes inscrites sur vos listes doivent bien confirmer leur adresse email pour commencer à recevoir vos messages. Même si cela peut s’avérer être un frein au nombres d’inscrits, cela reste néanmoins la règle de base afin d’éviter que des personnes n’inscrivent des emails d’autres internautes ignorant votre offre, et ce dans le but de nuire à ces dites personnes.
Même si le double opt-in semble être un moyen formidable pour s’assurer du bon vouloir de la personne inscrite, cela ne vous garantira pourtant pas que vos emails ne soient considérés comme du spam. En effet, les personnes inscrites ont toujours l’option de déclarer vos emails en tant que spam. Et si un grand nombre d’inscrits déclarent votre email comme du spam, vous aurez des problèmes (fermeture de votre compte d’autorépondeur, etc.).
2. Fréquence des messages envoyés
N’oubliez pas que vos inscrits, même s’ils ont demandés à avoir vos informations, ont aussi d’autres emails à traiter. En effet, il est plus qu’évident que vous n’êtes pas la seule personne à envoyer un email celui qui s’est inscrit chez vous. Votre message cotoie donc, en toute légitimité, d’autres messages dans la boîte de réception du destinataire.
Le nombre de messages que vous expédiez est donc important car si vous envoyez plusieurs messages chaque jour, le destinataire aura très vite le sentiment d’être débordé. Vous aurez donc de la chance s’il ne fait que se désinscrire au lieu de vous considérer comme du spam (en vous rapportant de la sorte).
La fréquence de vos messages est donc importante pour ne pas donner de sentiments négatifs à vos lecteurs. Il faut pouvoir lui offrir des informations utiles et pertinentes, et ce en quantité raisonable et à une fréquence raisonable.
Même s’il n’existe pas de règle précise, on estime que l’envoi d’un email tous les 7 ou 9 jours est un bon rythme de croisière pour une newsletter, par exemple. Ou même 3-4 jours pour des emails de relance dans le cadre d’une promotion d’un produit reste acceptable du grand public.
En respectant ces intervalles, vous pourrez même vous permettre d’envoyer un message particulier et ponctuel en plus de votre séquence, sans pour autant « déborder » votre lecteurs.
En tout début de séquence, il n’est pas rare d’envoyer un message par jour. Cela est tout à fait acceptable si l’on considère que la personne inscrite est en attente de vos messages, avec plus ou moins d’impatience d’ailleurs (n’oubliez pas de bien travailler votre copywriting afin de préparer vos lecteurs à vos prochains messages en les tenant en haleine). Ce rythme d’un email par jour ne devrait idéalement pas durer plus d’une semaine. Encore une fois, ces chiffres sont des indicateurs et ne sont pas à considérer comme une règle précise. Tout dépend de vos produits, de vos services, du sujet que vous abordez, de la teneur de vos messages, de l’importance de ceux-ci, etc.
3. Garder vos listes actives
L’intérêt de vos abonnés pour vos messages s’étiolera très probablement dans le temps. Ceci est en tout cas vrai pour la plus part des lecteurs. Ceux qui continuent à ouvrir vos emails depuis toujours constituent le noyau dur de vos lecteurs, vos admirateurs, vos fans. Ce sont aussi certainement eux qui achèteront et recommanderont le plus facilement vos produits ou services. A vous donc d’exploiter leur ténacité en les sollicitant pour partager vos communications avec leur entourage, par exemple.
Pour les lecteurs qui auraient perdu l’intérêt pour le sujet principal de vos messages, il est important de leur rappeler qu’il existe une porte de sortie : le lien de désinscription. Un lecteur qui se désabonne de vos listes n’est pas quelque chose de négatif, bien au contraire. Il est important de garder une liste ‘active’, c’est-à-dire une liste d’abonnés qui réagiront positivement à vos messages. Un lecteur qui n’ouvre plus vos emails est un poids mort qui ne vous rapportera de toute façon rien de positif. Pire, il vous coûte de l’argent puisqu’il gonfle articifiellement le nombre de vos abonnés, et donc le prix de votre abonnement.
Les messages non ouverts seront même sans doute considérés comme du spam pour le service de messagerie tôt ou tard. Faites donc le tri de temps à autre.
Pour garder ses listes actives, considérez ceci :
a) Mettez toujours en évidence le lien de désinscription. Il est même conseillé de le rappeler en tout début d’email afin de ne pas risquer la moindre confusion.
b) Assurez-vous que vos lecteurs ouvrent bien vos emails. Si certains d’entre eux ne le font plus depuis longtemps, supprimez-les vous-mêmes de vos listes. C’est une façon pro-active de nettoyer ses listes.
c) Au bout de plusieurs mois (voire une année), envoyez un email à vos abonnés afin de leur demander de s’inscrire à nouveau sur une nouvelle liste, qui sera la suite logique de la liste en cours. Ceux qui basculeront vers la nouvelle liste auront donc confirmé leur côté actif. Les autres seront tout simplement à oublier, puis à effacer de vos listes.
Toutes ces techniques sont valables pour tous les autorépondeurs disponibles sur le marché. Peu importe le service que vous utilisez, la bonne pratique de la gestion de vos mailing listes vous permettra de ne pas vous faire prendre dans les filets destinés aux spammeurs qui envahissent nos boîtes de réception. Et quand on sait que les mailles des ces filets se resserrent de plus en plus, ces pratiques deviennent de plus en plus indispensables.